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KATRIEN PUECH
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KATRIEN PUECH
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12 novembre 2015

Tableau craquelé...

Katrien, bonjour!
Puisque vous parlez du tableau "la jeune fille à la perle de Vermeer", j'en profite pour aborder le sujet: je souhaiterais obtenir le rendu des tableaux anciens, dont la peinture se craquelle au fil du temps. Que suggérez vous?
Merci infiniment pour votre réponse.
Carolle

A Carolle,

Eh bien c'est vraiment la question à mille Euro...  Je me la pose depuis des années et j'ai fais des recherches et des expériences depuis aussi longtemps ! Et dites vous bien que nous ne sommes pas les seul(e)s... 

On peut essayer de faire des trompe l'oeil en créant une craquelure fine à l'aide d'une plume très fine et une couleur assez neutre comme le brun sépia. De loin ça passe, de près ce n'est pas vraiment naturel...

Pour l'instant, la seule solution pour moi serait une technique du style raku. Mais pour l'instant je n'ai pas encore réussi à obtenir un résultat probant avec nos porcelaines (surtout pas avec les plaques très fines).  Un certain type de céramique est nécessaire pour la réussite de ce procédé.

Que dit Wikipédia ?:

La technique du raku yaki est un procédé de cuisson.  Les pièces, en principe en céramique,  subissent un choc thermique important. (nos porcelaines fines ont de grands risques de non pas se fendiller mais de se casser...)

Cette technique de fabrication en cuisson rapide, fut développée au Japon dans le milieu du XVIe siècle. Le mot raku yaki vient d'un idéogramme gravé sur un sceau d'or qui fut offert en 1598 par Taiko, maître servant de la cérémonie du thé, à Chōjiro. L'implication des potiers dans le raku yaki fait souvent écho à sa philosophie, à ses racines et à son sens culturel.

La multitude des paramètres mis en jeu permet d'obtenir des résultats variant à l'infini, ce qui confère à la pièce, entièrement réalisée manuellement, la qualité d'objet unique.

Le raku yaki est synonyme de cuison basse température, les pièces émaillées sorties d'un four à environ 1 000 °C sont rapidement recouvertes de matières inflammables naturelles comme de la sciure de bois compactée afin d'en empêcher la combustion en limitant l'apport d'oxygène au contact de l'émail en fusion. Cette phase est laréaction d'oxyréduction au cours de laquelle apparaissent les couleurs plus ou moins métallisées, les craquelures ainsi que l'effet d'enfumage de la terre laissée brute qui forment les principales caractéristiques de ce type de ceramique.

Après refroidissement les pièces sont nettoyées avec un produit abrasif pour enlever tous les résidus de suie et de cendre.

Si quelqu'un parmi les lecteurs/lectrices a réussi l'impossible, faites-moi signe !!

 

 

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